Praktica les VLC

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01 nov. 2023

L’Exakta RTL 1000 bien que possédant des primes et verres de visée interchangeables, ainsi que de nombreux accessoires et objectifs ne peut supporter la comparaison avec d’autres appareils systèmes. Il est handicapé par sa baïonnette ancienne et trop petite et par sa mesure de lumière réservée possesseurs gros prisme TTL à cellule.

Exakta a vécu, ne survit que l’Exa et la marque passe dans le giron de Pentacon. Pentacon se servira de ses modèles récents LTL et LLC pour moderniser l’Exakta et lui donner une identité visuelle et technologique Praktica.

Le boitier passe en monture M42 (dite universelle à l’époque.

Le système de viseurs est conservé, mais chacun garde la mesure TTL qui est maintenant dans le boitier. De nombreux verres de visée sont proposés. Une prise flash est ajoutée. De nombreux petits changements au niveau des commandes modernise et allège le boitier.

La plus grande avancée technologie se situe au niveau de la mesure de lumière. Trois contacts électriques situés sur la monture, sont alimentés via une résistance par une pile logée sous le boitier. Ainsi la valeur du diaphragme est transmise électriquement à la cellule CDS. La lecture se fait via une aiguille placée sous le dépoli.

La gamme d’objectifs « electric » prend tout son sens avec ce boitier.

L’appareil conserve des défauts originels. La refonte du boitier aurait été couteuse. Le miroir demeure bruyant, des vibrations au déclenchement sont gênantes à basse vitesse. La mesure de lumière se fait en enfonçant à mo course le déclencheur, le déclenchement demande un effort assez important sur le bouton. L’armement n’est pas fluide.

Praktica VLC, 1974

Exit donc le RTL 1000. Celui-ci renaitra en 1974 sous le nom de Praktica VLC. Le boitier de départ est légèrement modifié et techniquement modernisé avec une cellule intégrée et l’adoption de la monture « electric » la pilotant. Affichage par aiguille dans le viseur. La pile de la cellule CDS est dans la semelle.

Cette monture est en 42 à vis, ce qui lui ouvre une gamme d’optique beaucoup plus large. L’appareil est compatible avec les viseurs et verres de visée de l’Exakta RTL1000.

Le boitier est légèrement allégé grâce à l’adoption de pièces en plastique.

Il demeure très bruyant au déclenchement mais ouvre des horizons pour la photo rapprochée grâce à la cellule intégrée et la pleine ouverture.

Praktica VLC2, 1976

Ce second appareil est légèrement modifié. Levier d’armement avec repose doigt en plastique, couronne des vitesses noire et changement d’emplacement pour le nom.

Praktica VLC 3, 1978

Le boitier reçoit des améliorations qui lui permettent de se rapprocher des standards professionnels des boitiers systèmes de l’Ouest.

Le verre de visée possède un stigmomètre, l’obturateur est plus silencieux et le revêtement est modernisé. Des innovations reprises du PLC3

Il se vendra environ 85000 appareils de la série VLC.

Praktica reste une marque qui vendait des appareils un prix concurrentiel. Il y a donc des concessions à accepter. Toutefois l’appareil est très réussi. La visée est claire, les prismes et verres de visée permettent d’utiliser l’appareil dans des domaines scientifiques, naturalistes et artistiques. Tout comme certains appareils de la concurrence mais de manière bien plus abordable. Pari réussi pour la RDA.

La monture M42 permet aussi l’utilisation d’optiques et accessoires très répandu. Et puis cette série VLC a permis de de nombreux photographe de se faire plaisir en macrophoto, animalier ou paysage en utilisant de belles optiques.

Prix 1975 : VLC nu ou 1779 1307 francs ,VLC avec prisme & 1,8/50mm electric 1779 francs (odéon photo)

Un miranda Sensorex EE avec prisme et 1,8/50mm 1885 francs

Prix 1976/77 : VLC2 avec prime et 1,8/50mm electric 1643 francs

Un Nikon F2 avec prime DP1 et objectif 2/50mm 3638 francs

Smic mensuel 30 juin 1976 : 1 575,50 F